Les propositions de l'ADGCF aux candidats à l'élection de la présidence de la République de 2022.

L'enquête ci-après vise à hiérarchiser, à supprimer, voire à compléter les principales propositions qui ont été formulées par les cadres dirigeants des communautés et métropoles.
Merci pour le temps que vous vous voudrez bien y consacrer et qui contribuera à donner de la légitimité à notre démarche.

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Étape 1 sur 5








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1 - L'urgence climatique - Penser les territoires à l'âge de la transformation écologique et de l'anthropocène

Étape 2 sur 5


Le contexte :
La question écologique est aujourd'hui très présente dans le discours et même l'action des collectivités territoriales. Cependant, force est de constater que, dans la plupart des cas, les territoires ne font qu'accoler des politiques environnementales avec des politiques de développement classiques sans véritablement changer de modèle ni de logique.
Pour l'ADGCF, la crise sanitaire que nous traversons doit nécessairement conduire à un changement de regard sur les critères qui définissent la bonne santé et l'attractivité d'un territoire.

Êtes-vous tout à fait d'accord, plutôt d'accord, plutôt pas d'accord, ou pas du tout d'accord avec les affirmations suivantes ?


- A l'aune des CRTE, reconnaître aux intercommunalités le statut " d'autorités organisatrices " des politiques de transition







- Confier un pouvoir réglementaire élargi au Président de la communauté ou de la métropole lorsqu'un PCAET est approuvé. Par exemple, la possibilité de prendre des mesures d'urgence concernant les pics de pollution, la réglementation ordinaire des activités polluantes, la circulation des véhicules polluants, les autorisations d'exploitation d'énergies expérimentales, les pouvoirs de police spéciale des installations classées, ou des zones de mouillage dans les territoires ultramarins...







- Adopter une grande loi foncière pour se doter des outils nécessaires à la mise en ½uvre du ZAN (créer un inventaire foncier, élargir le droit de préemption, créer un conservatoire pour transférer la propriété des zones classées à l'Etat et assurer leur gestion, etc.)







- Engager une réforme ambitieuse de la DGF et de la fiscalité locale qui soit moins centrée sur la population et le foncier, et qui prenne mieux en compte la préservation de la biodiversité et des espaces naturels







- Rendre les outils fiscaux plus incitatifs pour favoriser rénovation de l'habitat ancien, la requalification de friches et la reconversion de leurs usages (par exemple : suppression de la loi Pinel, développement d'outils de partage du foncier, créer des structures type EPF pour la requalification de zones commerciales ou immobilier d'entreprises, etc.)







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2 - L'urgence sociale - Penser les territoires à l'âge du développement des inégalités

Étape 3 sur 5


Le contexte :
A la question environnementale se superpose la question sociale. Les inégalités ne cessent de se creuser -du moins, nos concitoyens le perçoivent comme tel- depuis une vingtaine d'années, la question du " pouvoir d'achat " apparaissant de fait comme un enjeu majeur de la présidentielle de 2022. Pour l'ADGCF, à l'échelle locale comme à l'échelle globale, la théorie du " ruissellement " est également largement remise en cause : il ne suffit plus de développer un territoire et d'accumuler des richesses pour assurer sa cohérence sociale.

Êtes-vous tout à fait d'accord, plutôt d'accord, plutôt pas d'accord, ou pas du tout d'accord avec les affirmations suivantes ?


- Affirmer le rôle des intercommunalités comme autorité organisatrice des politiques de l'habitat et de la requalification urbaine (coeur de ville, PVD...), compte tenu de l'ambitieux programme national de rénovation des passoires thermiques de nos centres-urbains et de tous nos centres-bourgs







- Étendre le modèle lyonnais de la "métropole-département" à l'ensemble des métropoles françaises, considérant que la pauvreté est essentiellement concentrée dans les grandes villes







- Décommunaliser les objectifs de la loi SRU (par type de communes plutôt que par commune, ou bien à l'échelle de l'intercommunalité) et remonter à l'échelle intercommunale le quota de logements sociaux







- Fusionner les départements avec les CAF et fonder des institutions territoriales dédiées exclusivement aux politiques de solidarité







- Contraindre l'installation des médecins, sur le modèle des pharmacies, c'est-à-dire un nombre limité d'implantations par territoire pour lutter contre la sur-activité dans certains secteurs







- Obliger les médecins à effectuer quatre ans d'activité dans une zone sous-dotée, à l'image de ce qui existe pour d'autres professions (enseignants, gendarmerie, etc.)







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3 - L'urgence territoriale - Fabriquer l'action publique à l'aune de l'interdépendance des territoires

Étape 4 sur 5


Le contexte :
Processus de tertiarisation de notre économie, évolution des modes de vie de nos concitoyens et fréquentation de plus en plus large et discontinue des territoires... Ces dynamiques contribuent à faire émerger de grands systèmes territoriaux dans lesquels les différents éléments composant le " système " sont interdépendants. C'est pourquoi, pour l'ADGCF, la bonne santé d'un système territorial est de plus en plus liée à la qualité des coopérations que les territoires qui le composent seront en mesure de développer. Comme la question des " transitions " la question des " coopérations " doit s'imposer comme un enjeu majeur du mandat présidentiel 2022-2027.

Êtes-vous tout à fait d'accord, plutôt d'accord, plutôt pas d'accord, ou pas du tout d'accord avec les affirmations suivantes ?


- Obliger le regroupement massif des communes de moins de 1000 habitants afin d'améliorer l'ingénierie des territoires







- Adopter un seuil minimal de gestion des ressources humaines à 50 agents (en référence aux seuils de création des comités sociaux territoriaux) afin de favoriser une administration locale mutualisée







- Renégocier les systèmes de compensation et de péréquation financière entre communes et intercommunalités (par exemple : attributions de compensation à majorité qualifiée, critères de péréquation des dotations de l'Etat en fonction de la richesse des ménages, etc.)







- Engager une réforme du mode de calcul du FPIC pour les territoires ultramarins en vue de les réintégrer dans l'enveloppe de droit commun







- Rendre obligatoire les contrats de coopération territoriale ou de réciprocité entre les intercommunalités appartenant à un même système territorial







- Déterritorialiser la fiscalité économique au niveau régional pour éviter les concurrences entre les intercommunalités







- Mettre en ½uvre la différenciation territoriale qui laisse l'Etat fixer les objectifs, et les collectivités définir les moyens pour les atteindre







- Consolider l'article 72.2 afin d'assurer la stricte compensation financière des compétences transférées par l'État aux collectivités







- Revoir le parcours et les carrières des préfets pour conserver l'ingénierie sur un territoire (limiter le turn-over, supprimer les sous-préfets de circonscription au profit de sous-préfets de mission dotés d'un vrai pouvoir décisionnaire, etc.)







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4 - L'urgence citoyenne - Fabriquer l'action publique à l'aune de la crise démocratique

Étape 5 sur 5


Le contexte
La société française est confrontée à une forte dégradation des relations entre les citoyens et les grands acteurs de la société qu'ils soient politiques, économiques, sociaux, médiatiques, voire scientifiques... Nos concitoyens semblent se détourner d'institutions suspectées d'être incapables de peser réellement sur leur sort.
Pour l'ADGCF, la crise contemporaine de la représentation appelle un profond besoin de renouvellement des processus d'élaboration, de production et surtout d'évaluation des stratégies et des politiques publiques et de la démocratie.

Les initiatives à prendre dans la perspective d'un acte 4 de la Décentralisation.

Êtes-vous tout à fait d'accord, plutôt d'accord, plutôt pas d'accord, ou pas du tout d'accord avec les affirmations suivantes ?


- Faire des intercommunalités des collectivités territoriales de droit commun







- Expérimenter l'élection au suffrage universel direct sur circonscription intercommunale sur des sites témoins







- Élire uniquement les présidents des intercommunalités au suffrage universel direct après avoir, au préalable, engagé à l'échelle nationale un regroupement massif des communes







- Flécher les candidats à l'élection municipale qui ne siègeraient qu'au conseil communautaire







- Réformer les modalités d'élection des sénateurs, nécessaire pour faire évoluer le mode d'élection des intercommunalités







- Instaurer un " conseiller territorial " siégeant à la fois à la Région et au Département sur le modèle imaginé initialement en 2010 dans le cadre de la loi RCT







- Donner la possibilité de voter dans la commune où l'on réside et dans une autre commune (celle où l'on travaille, où l'on étudie, où l'on a des loisirs, etc.)







- Évaluer les engagements des élus en fin de mandat, sur la base d'un référentiel de bonne gestion sur lesquels ils s'engageraient lors de leur prise de fonction







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